Il n’y a pas un autre monde. Il n’y a même pas ce monde-ci. Qu’y a-t-il alors ? Le sourire intérieur que suscite en nous l’inexistence patente de l’un et de l’autre.
Emile Cioran, Ébauche de vertige, 1979, Folio
Quand on sait de façon absolue que tout est irréel, on ne voit vraiment pas pourquoi on se fatiguerai à le prouver.
Cioran, De l’inconvénient d’être né, Éditions Gallimard folio, 1973, p. 43
Cioran, De l’inconvénient d’être né, Éditions Gallimard folio, 1973, p. 43
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