jeudi 27 décembre 2007

Hamlet



Hamlet: O God, I could be bounded in a nutshell,
and count myself a king of infinite space—
were it not that I have bad dreams.

Dans La République, de Platon, le premier philosophe politique expose la constitution de la société parfaite. Elle serait dirigée par un seul homme, le plus sage d'entre tous, le philosophe. Ce qui distingue cet homme des autres citoyens, marchants et soldats, c'est qu'il maîtrise parfaitement son âme, qu'il contrôle ses passions grâce à son intellect ; il est donc plus apte à prendre les décisions qui seront juste pour l'ensemble de la citée.

Dans ce passage de Hamlet, de William Shakespear, le prince héritier du Danemark exprime que son ambition est plus grande que celle de régner sur son pays. Il veut régner sur lui-même. L'ordre ne peut être rétabli au royaume que si Hamlet en lui-même affronte les fantômes de son passé, en l'occurrence celui de son père.

La question se pose : que ceux qui veulent régner sur l'ensemble des hommes, sans d'abord régner sur eux-mêmes, s'adonner à l'introspection, ne causent-ils pas plus de tors à la société que ceux qui refusent de joindre l'arène politique ?

Il y a quelque chose de pourri au Royaume du ... Harper ?

vendredi 14 décembre 2007

Assassin's Creed Slays Sales Records

Des bonnes nouvelles pour Ubisoft Montréal ...

http://xbox360.ign.com/articles/841/841316p1.html

Les ventes du jeu Assasin's creed ont dépassé le cap du 2.5 millions d'unités. On peut donc déja affirmer que c'est un franc succès pour nos créateurs québécois, qui ont pris tout un paris en misant sur une nouvelle IP ( propriétée intellectuelle ).

Félicitation !
(maintenant, j'espère que le père noël n'oubliera pas ma copie...)

dimanche 9 décembre 2007

Mass Effect

Le nouveau chef d'oeuvre de Bioware.



Mass effect est le très attendu RPG de la compagnie canadienne Bioware, installée à Vancouver. Ils se sont fait connaître avec, entre autres, Neverwinter night et Star Wars ; Knights of the Old Republic, deux jeux hyper géniaux, qui sont vite devenus des classiques. Personnellement, j'ai surtout aimé le second, KOTOR, parce qu'il proposait un dilemme moral au joueur. Il était possible d'y devenir un Jedi vertueux ou, plus intéressant, de tomber pour le côté obscure de la force, et devenir un Sith lord.
Le même type de dilemme se présente dans Mass effect, mais en moins manichéen. Le joueur a pour mission de sauver la galaxie et tous ses habitants d'une énorme menace. Il est donc nécessairement bon, même si ce n'est que dans un sens très flou. Pour accomplir ses buts, le joueur aura souvent trois choix de réponses dans les dialogues ; la voie humaniste, la voie neutre et la voie brutale. Par exemple, dans un laboratoire fortement gardé, Shepard (le nom du héro) découvre une créature très semblable à une reine Alien, en captivité. Elle est capable de communiquer par télépathie, et supplie le joueur de la libérer, en promettant de ne plus jamais s'attaquer aux humains si on la laisse en paix. Devrait-on lui faire confiance ou non ? À ce moment, il est possible de libérer la bête ou de l'exterminer. Ces deux choix ont des conséquences permanentes par la suite.
En passant, je me dois de mentionner les graphismes du jeu qui dépassent à peu près tout ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, exception faite de Crysis.
Je donne à Mass effect la note de 9,5 / 10.