jeudi 11 octobre 2007

HalfLife2 ; The Orange Box



J'ai achetté HalfLife2, The Orange Box, le 10 Octobre, jour de sa sortie...

L'original, sorti il y a déjà 3 ans, avait surpris le monde entier des "gamers" grâce à sa qualité visuelle époust-ouflante et au réalisme de son engin de physique. Pour ma part, ce qui m'avait frappé d'abord et avant tout était l'hallucinante qualité de la texture de la peau du G-Man (Half-Life), au tout début du jeu. Par la suite, la vivacité et le détail des expressions faciales des différents "acteurs virtuels" m'a complètement jeté par terre.
En particulier, le personnage d'Alyx, qui suit Gordon Freeman, le héros, pendant une bonne partie de l'aventure, avait réussi à être totalement attachante, quoiqu'elle ne soit pas une réelle personne. Au cours du jeu, on en viens véritablement à craindre que du mal puisse arriver à Alyx, et ce malgré le fait que l'on puisse "reloader" n'importe quelle section du jeu manquée.
Selon moi, ce visage, c'est l'avenir du médium interactif, que l'on nome encore jeu vidéo. Dans Halflife2, Episode one, qui fait parti du Orange Box, Alyx est de retour, plus charmante que jamais. Qu'est-ce qui fait son charme ? Je crois que c'est le fait que ses concepteurs chez Valve ont décidé d'en faire l'Anti Lara Croft. C'est-à-dire ? Lara Croft c'est le fantasme de tous les ados cloîtrés, des éphèbes qui rêvent d'une bête de sexe, de surcroît hyper-violente, dont la profondeur des motivations est celle d'une chips au Ketchup. "Tiens, y paraît qu'y a un trésor dans la grotte, et j'ai rien de mieux à faire, alors j'y vais seins devant!" À l'autre bout du spetrum, Alyx est l'un des personnages les plus subtiles que j'ai rencontré dans un jeu vidéo. On connaît peu de son histoire. Par contre on viens à la connaître au fil de conversations finement scriptés, grâce aux expressions de son visage selon les situations, grâce aussi aux silences qui parfois en disent long. Ses actions sont délibérément laissées libres à l'interprétation des joueurs. Par exemple, on devine une certaine fascination et un attachement d'Alyx envers le héros, sans pouvoir dire clairement qu'il y a de l'amour entre les deux protagonistes. Certains regards du personnage trahissent une crainte, alors qu'elle affirme ne pas avoir peur. De plus, sa voix est brillament joué par Merle Dandridge, qui a su rendre toute la subtilité nécessaire au personnage.
Ce sont de tels attentions au détail qui font en sorte que le jeu HalfLife2, de même que ses Épisodes, constituent une oeuvre à part dans le domaine, qui se rapproche de l'art. Cette oeuvre n'a pas été faite que pour nous amuser, tel un simple jeu, mais aussi pour nous toucher, nous faire vivre des émotions au travers d'une histoire bien écrite et bien racontée. Chapeau Valve ! Que Gordon Freeman et Alyx vivent éternellement !

2 commentaires:

Etienne Ménard a dit…

Tu as oublié Dog, très sympathique robot!

Etienne Ménard a dit…

Je viens de finir Episode two et je n'en reviens toujours pas de cette saga. Valve a vraiment misé juste avec Half Life et a su maintenir la franchise en faisant le lien de la simple histoire de catastrophe au héros émergent à la storyline dystopique plus complexe d'un régime semi-extra-terrestre oppressant.

Et comme tu dis, les personnages attachants qui entourent le héros... Quand j'ai embarqué dans l'auto de Episode two, j'ai jeté un coup d'oeil à Alyx à côté de moi et elle me(sic) regardait avec ce petit sourire en coin et cette expression plus ou moins mystérieuse... J'ai foncé dans un arbre.